Un incident explosif au cœur du périmètre présidentiel secoue l’État : un conseiller spécial du chef de l’État est accusé d’avoir défié des policiers en service devant le Palais de la République.
Depuis ce matin, les réseaux sociaux s’enflamment autour de cette altercation, jusque-là enveloppée de mystère. Selon des informations exclusives d’iGFM, l’homme mis en cause n’est autre qu’Alioune Ibn Abatalib Sow, alias “Bentaleb”, figure connue des cercles présidentiels et conseiller spécial du Président de la République.
Les faits, rapportés dans un premier temps par L’Observateur, se sont déroulés jeudi aux environs de 17h30, entre la Maison militaire et le Palais de la République, au cœur du dispositif sécuritaire le plus sensible du pays.
D’après les éléments recueillis par iGFM auprès de sources policières proches de l’affaire, Alioune Ibn Abatalib Sow s’est présenté à pied, valises en main, et a tenté d’emprunter une voie formellement interdite aux piétons. Les agents du GMI, en faction sur les lieux, lui auraient signifié l’interdiction et demandé de décliner son identité. Mais le conseiller aurait refusé d’obtempérer, engageant un échange particulièrement tendu avec les policiers.
C’est à ce moment que Babacar Ndiaye, motard du ministre de la Justice, serait intervenu pour tenter de le raisonner. L’intervention aurait dégénéré en empoignade, sous les yeux médusés des forces de l’ordre.
Informé de la situation, un commandant de police a tenté de joindre le conseiller par téléphone afin d’apaiser les esprits. Mais la conversation aurait tourné court : « Je n’ai pas ton temps », aurait sèchement lancé Alioune Ibn Abatalib Sow alias “Bentaleb” avant de s’éloigner.
Ce n’est qu’après vérifications auprès des gendarmes en faction que les policiers ont confirmé son identité. D’après nos sources, plusieurs agents décrivent un homme « habitué des faits ».
L’affaire, jugée hautement sensible, a été signalée à la hiérarchie policière. Survenue en plein périmètre présidentiel, elle continue de susciter de vives réactions au sein des forces de sécurité et sur les réseaux sociaux, où l’on dénonce un manque de respect à l’endroit des agents en service.