Face aux rumeurs grandissantes d’un retrait de la CAN 2025 au Maroc, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a tenu à clarifier les choses. Lors de l’Assemblée générale de l’instance, ce lundi, il a balayé tout doute d’un revers de main, réaffirmant sans détour la confiance totale de la CAF envers le royaume chérifien.
« J’avais des questions sur ce qui se passe au Maroc et sur notre position, et notre position est très claire : le Maroc est le plan A, le Maroc est le plan B, le Maroc est le plan C », a martelé le patron du football africain.
Cette déclaration vient mettre un terme aux spéculations alimentées par le contexte social tendu dans le pays, marqué par de vastes manifestations du collectif GenZ 212 dans plusieurs grandes villes, réclamant une réforme en profondeur du système éducatif et de la santé publique.
Un soutien public et sans ambiguïté
Patrice Motsepe n’a pas seulement défendu le Maroc : il a aussi affiché son ambition de voir le pays organiser une édition inédite et historique de la CAN. « Nous sommes absolument confiants, nous allons, en tant que CAF, coopérer, travailler avec le gouvernement, le peuple et tous les citoyens du Maroc pour accueillir la CAN la plus réussie de l’histoire », a-t-il affirmé.
Les protestations ont trouvé un écho jusque dans le vestiaire de l’équipe nationale, avec des soutiens affichés par plusieurs internationaux, parmi lesquels Yassine Bounou, Sofyan Amrabat, Nayef Aguerd, Bilal El Khannouss, Hamza Igamane, ou encore Hakim Ziyech. Un signe que la CAN se prépare dans un climat particulier, où les attentes sportives se mêlent aux revendications sociales.