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Médias : les acteurs font le procès du CNRA

Médias : les acteurs font le procès du CNRA

Les acteurs des médias représentés par les responsables de rédaction et de programmes ont fait le diagnostic du secteur des médias : une occasion pour interpeller la responsabilité et le rôle du CNRA. En effet, le régulateur représenté par son président Mamadou Oumar Ndiaye accompagné de ses équipes, a tendu l’oreille pour écouter les plaidoyer, critiques, suggestions et recommandations des différents participants à cet atelier qui avait pour objectif : de favoriser un échange technique et éthique sur les contenus diffusés, à rappeler la réglementation et à renforcer la collaboration entre les acteurs du secteur et l’organe d e régulation.

Dans les interventions, il a été constaté que le CNRA n’avait pas les moyens juridiques et financiers pour exercer la régulation et son fonctionnement. Parfois, le régulateur prend des mesures, et les médias se détournent et font fi de toutes ces interdictions, a estimé l’un des membres du collège du CNRA. 

Ibrahima Lissa Faye, président de l’APPEL, pour sa part, estime qu’il y’a une prise de position parfois manifeste du régulateur. « Il ne doit pas y avoir deux poids deux mesures. Il y’a souvent une défaillance de l’autorité de régulation », a-t-il déclaré suivi par le journaliste et rédacteur de Zik Fm et Sen Tv, Simon Faye, qui a abondé dans le même sens que Lissa Faye. 

Des décisions partisanes du régulateur, dénoncées 

Pour certains participants, le CNRA sortait pour sanctionner et sans demander l’avis de l’autre partie concernée. C’est entre autres l’avis de Lissa Faye, de même que le SG du SYNPICS et d’autres intervenants. Il y’a une entreprise de destruction du journalisme. Nous voyons des actes qui vont à l’encontre du métier. Des courriers ont été déposés et on ne trouve aucun interlocuteur. Cependant, il rappelle au régulateur d’être une autorité transversale.

Par ailleurs, il faut que la presse en ligne soit aussi au même niveau de régulation : « il faut des mécanismes et l’expertise. « il faut des solutions urgentes et … pour une adaptation »

La viabilité économique des médias…

Mamadou Baal, conseiller technique au CNRA dira à ce propos qu’il y’a des obligations à respecter. « Le CNRA a toutes les bonnes raisons de fermer les télés et Radios….Il faut faire de sorte que nous puissions vivre en paix… », peste-t-il. 

Le collège estime qu’´il faut que le CNRA soit plus regardant et plus sévère. Mais il faut qu’il soit aussi un peu plus tolérant sur la réglementation. Le CNRA c’est d’abord le contenu et sa protection. « Ce sont les réseaux sociaux qui doivent copier », estime Maal. 

La somme des éthiques doit nous amener vers une bonne déontologie…

Matar Sall, directeur de cabinet du président du CNRA et des affaires juridiques, a d’emblée précisé que les médias confessionnels doivent aussi avoir des programmes éducatifs. « Ils sont en train de faire un excellent travail. Mais il faut aussi diversifier les thématiques. Toutefois, loin de toute considération stigmatisante, nous devons penser à la transversalité en termes de diversité du programme. Le président du CNRA: les textes qui régissent le régula sont obsolètes. Les moyens sont assez limités. 


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