Ce lundi, à Calobone, chaque regard traduisait la gravité d’un moment qui dépasse l’instant. Sa Majesté Koudiossobo Diatta, Roi de Calobone, a accueilli le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, entouré des autorités locales et administratives.
Mais derrière l’apparence protocolaire de l’audience, s’est ouvert un dialogue sacré : celui où la royauté traditionnelle et l’État se rejoignent pour porter une même flamme.
La voix du Roi n’était pas seulement une parole, elle résonnait comme l’écho des ancêtres. Il a rappelé que la royauté n’est pas un trône de prestige, mais une mission sacrée : être le pilier des valeurs, la sentinelle de l’histoire et le miroir de l’identité d’un peuple.
Au cœur de ses doléances, une demande s’est élevée comme une prière partagée : restituer et préserver la mémoire royale de Calobone. Non pas comme une nostalgie figée, mais comme une source vivante, capable d’abreuver les générations, d’éclairer la jeunesse et d’inscrire une fierté indélébile dans les cœurs.
  Le ministre, attentif, a reconnu la force de cet appel. Il a souligné combien la culture, l’artisanat et le tourisme, lorsqu’ils s’unissent à l’héritage spirituel, deviennent les piliers d’une unité nationale solide et féconde. 
  Ce jour-là, Calobone n’a pas seulement parlé pour lui-même. Calobone a parlé au Sénégal. Et le Sénégal, en écoutant, a répondu par la reconnaissance. 
De cette rencontre est née une lumière : celle d’un leadership enraciné et visionnaire, qui honore l’héritage non pour s’y enfermer, mais pour bâtir un avenir d’unité et de dignité. Car dans l’harmonie des racines et la fidélité à la mémoire, c’est le destin collectif qui s’élève.
     
 
   
   
                 
                