Cheikh Tidiane Dieye, ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement et Président en exercice de l’AMCAW, s’est montré satisfait au sortir des travaux. « C’est un moment historique et c’est au Sénégal que ça s’est passé », a-t-il déclaré, soulignant l’aboutissement d’un processus engagé « depuis déjà de nombreuses années ».
Ce cadre stratégique, élaboré après deux jours de travaux techniques par les experts et adopté lors de cette session ministérielle, constitue la nouvelle feuille de route pour la gestion de l’eau en Afrique. « Ce document extrêmement important canalise et donne une perspective nouvelle à la gestion de l’eau au niveau continental en alignement avec la vision africaine 2063 », a expliqué le ministre.
La Vision 2063 repose sur plusieurs piliers fondamentaux : la gestion intégrée de la ressource, son utilisation comme levier de transformation économique et social, et la mobilisation prioritaire de financements domestiques. Le document intègre également l’innovation technologique et le numérique pour une gestion « de qualité » de l’eau.
Pour le ministre Cheikh Tidiane Dieye, cette réussite consolide le leadership du Sénégal en matière de diplomatie de l’eau, se félicitant que « le Sénégal continue d’affirmer son leadership dans la question de l’eau ». Une position qui s’annonce déterminante alors que le pays s’apprête à co-organiser avec les Émirats Arabes Unis la Conférence des Nations Unies sur l’eau en 2026, après en avoir accueilli la réunion préparatoire à Dakar dès janvier prochain.
Avec cette vision commune, l’Afrique se dote désormais d’un référentiel unique pour « parler d’une seule voix » sur la scène internationale et faire avancer ses priorités dans la gouvernance de cette ressource vitale.
     
 
   
   
                 
                