De retour de New York où il a assisté à l’Assemblée générale des Nations unies, le président iranien Massoud Pezeshkian a accusé les États-Unis de vouloir imposer des conditions intenables à son pays. Selon lui, Washington aurait exigé que l’Iran « cède tout son uranium enrichi » en échange d’une suspension temporaire des sanctions, valable seulement trois mois.
« Ils veulent que nous leur cédions tout notre uranium enrichi », a-t-il déclaré à la télévision d’État avant de s’envoler pour Téhéran. Pour le chef de l’État iranien, cette demande ne peut être acceptée, d’autant plus qu’elle ouvrirait la voie à de nouvelles pressions. « Dans quelques mois, ils auront une nouvelle exigence et diront (de nouveau) qu’ils veulent rétablir le snapback », a-t-il averti, en référence au mécanisme de rétablissement automatique des sanctions de l’ONU.
Alors que les négociations autour du programme nucléaire iranien restent dans l’impasse, cette sortie traduit la volonté de Téhéran de résister à ce qu’il perçoit comme un chantage américain.