Le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) a tenu ce lundi sa 40e session plénière à Mbour, sous la présidence de Mamadou Lamine Dianté. S’exprimant au micro de Dakaractu Mbour, il a insisté sur la nécessité de réformes et d’anticiper les revendications des travailleurs pour préserver la stabilité sociale.
« Le Haut Conseil du Dialogue Social a vécu dix ans sous l’actuel décret. Or, le monde du travail fait face à de nouvelles exigences et à des défis majeurs. C’est pourquoi, après une audience avec le Chef de l’État, nous avons jugé nécessaire d’engager une réflexion sur les réformes à apporter », a-t-il expliqué.
  Anticiper les tensions sociales 
  Concernant les tensions sociales, notamment dans le secteur de l’éducation, Mamadou Lamine Dianté a tenu à rassurer. Il a annoncé la mise en place d’un comité de suivi avec le ministère du Travail et de la Fonction publique pour apaiser la situation. 
« Lors de chaque plénière, nous faisons une revue du climat social. Cela nous permet de formuler rapidement des recommandations aux autorités et d’interpeller directement les ministères concernés. Toute velléité de conflit dans le monde du travail aura tendance à impacter négativement le pacte de stabilité sociale, qui entre aujourd’hui dans sa phase de mise en œuvre », a-t-il précisé.
Pour lui, le rôle du HCDS reste central : médiation, facilitation sociale, renforcement des capacités des acteurs sociaux et accompagnement du pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable.
« Notre mission, c’est d’anticiper et d’apaiser pour que l’activité économique se déroule normalement et que le pacte de stabilité sociale soit respecté », a conclu le président du HCDS.
     
 
   
   
                