Couturière de profession domiciliée avec sa famille à Ngaparou, Adja Marème B., a été retrouvée sans vie jeudi soir, le corps lacéré de coups de couteau. Son meurtrier lui aurait aussi fracturé les deux bras.
À Ngaparou, l’émotion est immense et les habitants encore sous le choc. Le meurtre odieux d’Adja Marème B., couturière domiciliée dans la commune, a glacé d’effroi les populations. Son corps sans vie a été retrouvé jeudi, portant de multiples coups de couteau, notamment au niveau du cœur, et les deux bras fracturés. L’assassin a ainsi jeté son corps sans vie derrière le domicile familial.
Avant-hier, jeudi, après une journée de travail dans son atelier de couture situé à Somone, Adja Marème a bouclé difficilement sa journée. Comme à l’accoutumée, elle s’apprêtait à regagner son domicile familial, lorsqu’elle a été interceptée par son meurtrier. L’individu aurait tenté de l’étrangler avant de lui asséner plusieurs coups de couteau, en pleine poitrine, au niveau du cœur. L’homme aurait ensuite fracturé les deux bras de sa victime, avant de jeter son corps derrière le domicile familial.
Selon des témoignages recueillis, ses frères et sœurs auraient retrouvé son corps inerte, baignant dans une mare de sang.
Le corps de la défunte a été acheminé à la morgue de l’hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour. La gendarmerie de Saly, alertée, a ouvert une enquête. Les populations de Ngaparou, encore sous le choc, réclament que justice soit faite. Elles décrivent la défunte comme une femme « pieuse, respectueuse et très discrète ».
L’obs
