« La situation ne peut plus durer. Désormais, il n’y a plus d’excuse pour rester au carrefour alors que la gare routière est entièrement aménagée par la municipalité. Elle dispose de toutes les commodités : eau, assainissement, dallage, étals de commerce. Ceux qui persistent à s’y installer sont dans une situation d’insécurité et d’illégalité », a martelé l’autorité administrative.
  Des travaux et des mesures drastiques en perspective 
  Le sous-préfet a rappelé que les travaux d’aménagement, bien que ralentis, reprendront bientôt. « Nous avons eu l’assurance de l’Ageroute que les chantiers vont redémarrer avec l’enfouissement des réseaux électriques et la mise en place de barrières d’accès à l’autoroute à péage. À ce moment-là, nous prendrons des mesures drastiques pour contraindre les récalcitrants à rejoindre la gare routière », a-t-il affirmé. 
  Les arguments des chauffeurs réfutés 
  Selon lui, les arguments des chauffeurs affirmant « ne pas voir de clients à la gare » ne sont pas valables. « Au carrefour, ils s’exposent à des accidents et installent un commerce informel sans eau ni aménagement. À la gare, ils ont un cadre moderne que peu de localités peuvent se permettre, en dehors de Dakar. Les populations doivent comprendre que continuer à fréquenter le carrefour, c’est encourager l’insécurité », a-t-il insisté. 
Richard Biram Faye a appelé les délégués de quartier, les notables, ainsi que les leaders religieux et culturels à renforcer la sensibilisation. « Le développement, c’est la concertation et le dialogue. Mais s’il le faut, l’autorité prendra ses responsabilités pour libérer le carrefour », a-t-il conclu.