Lunettes sombres, pull jaune, et beaucoup de venin. Voilà le serpent jaune qui s’improvise analyste politique. Mais comment comprendre Pastef quand on n’a jamais pris le temps de l’étudier ?
Pastef, ce n’est pas une foule de désœuvrés. C’est d’abord un noyau d’inspecteurs des impôts et domaines. C’est une armée de professeurs et d’instituteurs qui ont irrigué toutes les communes. C’est une diaspora brillante, du Canada à l’Europe, qui a insufflé une énergie nouvelle. C’est une jeunesse consciente, alphabétisée ou non qui a choisi l’intégrité contre la corruption.
Le serpent jaune, lui, préfère inventer des drones. Il ose dire que Pastef aurait tué les manifestants. Absurde ! Si des drones ont pu frapper des citoyens entre 2021 et 2024, la vraie question est simple : où était la sécurité intérieure ? Dormait-elle pendant que le peuple se faisait bombarder ?
Mais on connaît le jeu. Le serpent jaune ne cherche pas la vérité. Son seul objectif est de semer la zizanie entre l’exécutif et le législatif. Il voudrait opposer Sonko et Diomaye. Mauvais calcul.
Car Pastef ne se nourrit pas de venin. Pastef avance. Pastef survit. Et Pastef transformera ce pays.
Quant au serpent jaune, qu’il continue de siffler : l’histoire retiendra ses mensonges, pas son courage.
Par Chérif SY
