Dirigée par Moussa Sow, la session s’est articulée autour d’un rapport général présenté par le Secrétaire général Samba Sy. Le document met en cause la gouvernance actuelle, qu’il qualifie de populiste, autoritaire et contraire aux principes démocratiques. Le PIT accuse le régime en place, dirigé par le parti PASTEF, de manipuler les institutions républicaines comme la justice, les médias et l’Assemblée nationale, dans une logique de concentration du pouvoir et d’étouffement de la contradiction.
Le parti s’alarme également de la détérioration des conditions économiques et sociales. Il dénonce la suppression des bourses familiales, la réduction drastique des subventions et l’abandon des sinistrés des crues de 2024. Le PIT considère que ces mesures aggravent la précarité des populations, dans un contexte de chômage endémique des jeunes et d’inflation galopante.
Sur le plan économique, le parti dénonce la politique d’endettement du gouvernement, l’opacité dans la gestion budgétaire et les accords passés avec les institutions financières internationales. Selon le PIT, cette situation met en péril la souveraineté économique du pays et compromet les équilibres sociaux.
Face à ce tableau jugé inquiétant, le PIT appelle à une riposte démocratique forte, à la vigilance citoyenne et à la mobilisation des forces républicaines pour préserver les acquis démocratiques et protéger l’avenir du Sénégal.