Lors de son intervention à l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice Ousmane Diagne a salué la réforme du projet de loi sur l’OFNAC, soulignant la nécessité de corriger les incohérences de l’ancienne institution qui empiétait sur les compétences judiciaires. La nouvelle loi réaffirme l’indépendance de l’OFNAC, garantit que ses membres ne reçoivent aucune instruction et instaure un rattachement purement administratif à la présidence de la République pour lui conférer une autorité supérieure. Il a précisé le processus rigoureux de désignation des membres, incluant magistrats, hauts fonctionnaires, enseignants & chercheurs, société civile et secteur privé, afin d’assurer compétence, intégrité et impartialité dans la mission de l’institution.
Le ministre a également abordé les autres préoccupations soulevées par les députés : la modernisation de l’état civil pour sécuriser les documents des Sénégalais et de la diaspora, la protection des enfants impliqués dans des manifestations, et la situation des bénévoles du tribunal de Dakar. Il a insisté sur la nécessité de mener les enquêtes judiciaires avec rigueur et célérité, notamment sur des affaires sensibles comme les crimes contre l’humanité et la responsabilité publique, afin d’éviter toute erreur de procédure. Pour le ministre, cette réforme et la modernisation de la justice sont cruciales pour restaurer la confiance des citoyens, assurer l’efficacité de l’État de droit et garantir la transparence et l’indépendance des institutions sénégalaises.