À l’Assemblée nationale, Ayib Daffé a répondu avec ironie aux accusations de sa collègue Aïssatou Tall Sall, qui dénonçait la session extraordinaire comme un moyen de « dégager » Bassirou Guèye. Pour Daffé, ce n’est pas la loi qui « dégage » quoi que ce soit, mais bien les mesures concrètes qu’elle introduit pour restaurer la transparence et l’efficacité de l’OFNAC. Il a rappelé que l’institution n’a désormais plus les prérogatives de garde à vue, que les fraudes douanières, fiscales et domaniales sont confiées aux services compétents, et que le choix des responsables se fait désormais par un appel à candidature rigoureux, assurant impartialité et compétence.
Le député a également insisté sur l’importance de la publication des rapports par le président de l’OFNAC et sur le fait que le projet de loi a été mûrement réfléchi et non précipité. Selon Ayib Daffé, loin des slogans ou de la polémique, cette réforme est un véritable « dégagement » des pratiques injustes et inefficaces de l’ancienne OFNAC, garantissant que l’institution fonctionne enfin dans l’intérêt du peuple et non sous pression politique. « On ne joue pas avec l’avenir », a-t-il ironisé, soulignant que l’institution est faite pour durer et non pour servir des manœuvres partisanes.