L’objectif de cet atelier est de mettre en lumière les enjeux et ambitions de la campagne, de favoriser un dialogue exigeant sur les mécanismes de financement adaptés aux réalités locales et l’élaboration d’une feuille de route des orientations politiques. Pour Mamadou Barry, directeur de l’ONG ASI, cette activité est le lancement d’une campagne de plaidoyer pour le financement des pratiques d’adaptation endogène. Ainsi, révèle-t-il : « les communautés locales sont véritablement impactées et pourtant elles développent des initiatives, des stratégies de résilience locales pour parer les effets des changements climatiques. Mais malheureusement tous ces efforts consentis par ces communautés ne sont pas véritablement soutenus. Du coup, la difficulté ou la contrainte la plus saillante qui apparaît est le problème de financement. C’est ce qui explique cette initiative de l’ONG ASI et de ses partenaires qui interpelle en premier les décideurs au niveau national et ensuite au niveau international ».  Selon lui, la principale problématique est l’accessibilité des financements au niveau local. Pour atteindre ses résultats, cela passera par l’identification  de la cible (gouvernement, parlementaire) pour la  mise en place d’un fonds dédié à ces pratiques d’adaptation endogènes, l’adoption d’une loi par l’assemblée nationale pour institutionnaliser le financement de ces pratiques d’adaptation, promouvoir les pratiques d’adaptation prometteuses permettant une duplication dans d’autres localités et  la prise en compte de la révision en cours de contribution déterminée au niveau national (CDN)  sur le volet financement des pratiques d’adaptation. 
  De son côté, le représentant de la CECOFA (Cadre d’Échange de communauté sur les pratiques), Cheikh Wally Ndao, révèle que les solutions locales endogènes constituent des solutions essentielles pour renverser les tendances dans la lutte d’adaptation au changement climatique. Or, ces financements n’arrivent pas au niveau des communautés. Raison pour laquelle, il sollicite l’accompagnement des décideurs pourvu que les financements dit verts dédiés à l’effort d’adaptation puissent arriver aux acteurs de base, c’est-à-dire aux acteurs communautaires.  
     
 
   
   
                 
                