L’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) a lancé ce 20 août 2025, un atelier stratégique pour présenter les résultats de l’Enquête de Satisfaction des Usagers de Services Bancaires (ESUB-2024). Entre taux d’intérêt élevés, mobilité bancaire limitée et manque de communication sur les services gratuits, l’objectif est clair : trouver des solutions concrètes pour un secteur bancaire plus transparent, accessible et centré sur les usagers
Du 20 au 22 août 2025, l’OQSF, sous la tutelle du Ministère des Finances et du Budget, tient à Saly Hôtel un atelier technique consacré à la restitution des résultats de l’Enquête de Satisfaction des Usagers de Services Bancaires (ESUB-2024). Cette rencontre majeure réunit les acteurs du secteur bancaire, les experts financiers et les représentants des consommateurs.
Au micro de Dakaractu Mbour, Pape Amadou Diagne, Secrétaire Exécutif de l’OQSF, a rappelé l’importance de cette rencontre : « Cet atelier est une étape clé pour partager les résultats de l’ESUB-2024, identifier les faiblesses, proposer des solutions concrètes et renforcer la transparence dans la relation entre les banques et leurs clients ».
Les résultats de l’étude mettent en lumière plusieurs points sensibles à savoir les taux d’intérêt encore jugés trop élevés, le gap entre l’offre bancaire et les attentes des clients, la mobilité bancaire encore limitée, freinant la concurrence, le manque de communication sur l’existence et l’accès à certains services bancaires gratuits.
Face à ces défis, la nouvelle loi bancaire adoptée récemment vient renforcer la protection des consommateurs et ouvrir la voie à des services financiers plus adaptés, plus accessibles et plus transparents.
Le PCO a également rappelé que le Sénégal compte actuellement 33 banques et 4 établissements financiers, un chiffre qui démontre l’importance stratégique de ce secteur pour l’économie nationale.
Représentant le Ministre des Finances, Mamadou Ndiaye a insisté sur l’engagement du gouvernement : « Le ministère reste pleinement mobilisé pour bâtir un secteur bancaire solide, moderne et capable de répondre aux exigences des usagers. Cette volonté traduit la détermination du gouvernement à faire du secteur financier un moteur de confiance et de développement ».
Cet atelier s’annonce ainsi comme un moment décisif pour l’avenir du secteur bancaire sénégalais. Les recommandations qui en sortiront devraient permettre d’améliorer la qualité des services financiers, de renforcer la transparence et de consolider la relation entre banques et clients.