Des dizaines de milliers de personnes, jusqu’à 500 000 selon les organisateurs, ont envahi les rues de Tel-Aviv dimanche pour réclamer la fin de la guerre à Gaza. Ce rassemblement apparaît comme l’un des plus massifs depuis le début des hostilités déclenchées par l’attaque du 7 octobre, il y a 22 mois.
Dans la foule, de nombreux manifestants portaient des morceaux de ruban adhésif sur leurs chemises avec le numéro 681 écrit au marqueur, symbolisant le nombre de jours depuis l’enlèvement des otages.
Cette mobilisation survient après l’annonce, il y a un peu plus d’une semaine, par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, d’une nouvelle offensive contre le Hamas, incluant la prise de contrôle de la ville de Gaza et des camps voisins. La décision a accru l’urgence ressentie par ceux qui réclament un accord de cessez-le-feu garantissant la libération de tous les otages.
La foule a convergé vers la place des otages, centre névralgique du mouvement, exprimant non seulement son inquiétude pour les otages – encore 49 captifs à Gaza, dont 27 déclarés morts – mais aussi pour l’unité nationale et le sort de leurs propres enfants enrôlés dans l’armée israélienne.
Après le rassemblement, des centaines de manifestants se sont dirigés vers le siège du Likoud, le parti du Premier ministre, où ils ont allumé un feu de joie et affronté la police, illustrant la tension croissante dans le pays et la détermination du public à exiger une issue pacifique au conflit.
