B. Niass s’est vite ressaisi. Le 7 août au soir, il reçoit un coup de fil de sa petite-amie, R. Diallo. Cette collégienne de 15 ans venait de poignarder à mort le maçon B. Niang. Elle demande à son copain de l’aider à s’enfuir.
Ce dernier accourt à moto, l’exfiltre du quartier Thialy, lieu du crime, et la transporte des kilomètres plus loin, à Dixième où elle se terre. Mais culpabilisant, l’amoureux appelle la police, signale le meurtre et indique l’emplacement de la suspecte.
R. Diallo sera arrêtée et conduite au poste en même temps que B. Niass. D’après le récit de L’Observateur, qui narre cette histoire, ses mains et ses vêtements étaient maculés de sang. «Face aux enquêteurs, elle a admis avoir poignardé B. Niang, ajoutant que la victime détenait des vidéos intimes d’elle et l’aurait harcelée pour obtenir des rapports sexuels, bien qu’ils ne soient plus ensemble, rapporte le journal. En fouillant son téléphone, les policiers découvrent effectivement les images évoquées. Sur l’arme du crime, elle déclare qu’il s’agit d’un couteau appartenant au maçon.»
B. Niass a invoqué son amour pour la mise en cause, pour justifier le coup de main qu’il lui a apporté, avant de déclarer avoir pris la décision de la dénoncer par la suite de peur d’être accusé de complicité.
«Il ajoute que B. Niang connaissait sa relation avec R. Diallo et en était jaloux, au point d’exiger qu’elle coupe tout contact avec lui», ajoute L’Observateur, informant que Niass sera libéré, sa copine placée sous mandat de dépôt et la victime inhumée ce mardi.
R. Diallo risque gros. Pourtant, son avenir semblait tracé : le quotidien du Groupe futurs médias révèle qu’elle est une brillante élève de quatrième, qui a décroché une moyenne annuelle de 14,50/20.