La sécurité sanitaire des aliments est un pilier fondamental de la santé publique, de la confiance des consommateurs et du développement économique. Dans un contexte où les échanges commerciaux s’intensifient, disposer de laboratoires performants, conformes aux normes internationales telles que les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) et la norme ISO/IEC 17025:2017, n’est plus un luxe : c’est une nécessité stratégique.
Pourtant, comme l’ont révélé les diagnostics initiaux menés dans les neuf laboratoires au Sénégal, au Burkina et au Niger, des lacunes persistent : infrastructures et équipements à moderniser, systèmes qualité à consolider, procédures à normaliser et compétences techniques à renforcer.
Zoéwindé Henri-Noël Bouda, fonctonnaire de la foresterie au bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest estime que du point de vue de la qualité et de la santé des aliments, les communautés doivent être vigilantes. Mais les autorités, pas moins.
C’est précisément à ces défis que répond l’initiative à travers cet atelier et le programme qui s’ouvre aujourd’hui à Dakar afin de voir comment outiller les laboratoires pour atteindre et maintenir des standards internationalement reconnus. Pour cela, le chargé du Bureau régional de la FAO précise qu’il s’agira de former les équipes à l’utilisation des outils de vérification BPL et à la compréhension des exigences ISO/IEC 17025 et de mettre en place un programme d’analyse comparative des performances (LPBP) comme levier d’amélioration continue.
À terme, le but est de disposer de personnel qualifié et du matériel technique que ces laboratoires vont accueillir, en fin de bien contrôler les aliments dans la zone. Ces laboratoires vont constituer l’émulation pour d’autres dans le but de réduire le taux de décès liés à la mauvaise qualité des aliments en Afrique.
     
 
   
   
                 
                 
                