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Suppression des bourses familiales, dette cachée… : La CDS charge les nouvelles autorités

Suppression des bourses familiales, dette cachée… : La CDS charge les nouvelles autorités

Dans le cadre de la situation économique du pays, la CDS n’est pas aussi restée indifférente à la suspension des bourses de sécurité familiale, de la dette et de l’arrêt de financement du Fond Monétaire International (FMI). Selon eux, au lieu de satisfaire les besoins des sénégalais, les nouvelles autorités ne font rien d’autre que de se justifier en laissant entendre qu’ils ont hérité de la situation actuelle tout en accusant le régime sortant .

« Une autre décision inique des nouveaux tenants du pouvoir a été l’arrêt de la distribution de 30 milliards aux populations les plus démunies. Cette suspension des bourses de sécurité familiale, concernant plus de 300.000 sénégalais a fini de semer le désarroi au sein de populations particulièrement vulnérables ;
Concrètement, la situation socio-économique du Sénégal va donc à vau-l’eau et malheureusement les perspectives ne sont guère rassurantes. En effet ,incapables de satisfaire les besoins primaires des sénégalais ,les nouveaux tenants du pouvoir n’ont rien trouvé de mieux que de convoquer la presse pour se défausser sur le pouvoir sortant ,l’accusant d’avoir caché une importante partie de la dette du pays .

Des accusations qui ont renforcé la méfiance des milieux financiers .Le Fond Monétaire International(FMI) qui, au mois de juin 2024, magnifiait pourtant les résultats économiques du Sénégal, a demandé après ces accusations, en septembre 2024, d’y voir plus clair avant tout nouveau décaissement. Les agences de notation ont, au fil des mois, dégradé les notes du Sénégal avec des perspectives de plus en plus pessimistes…

Perdant la confiance des marchés financiers internationaux, et ceci en dépit de l’entrée de notre pays dans le cercle restreint des pays actuel des pays producteurs de gaz et de pétrole, le pouvoir actuel a été obligé de recourir aux fonds vautours, avec des taux usuriers, pour faire face au service de la dette dont le ratio qu’il ne cesse de grever s’élèverait aujourd’hui à 119% du PIB national ! »


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