L’ONU a mis en garde contre un risque de « nouvelle calamité » faite de « tueries, de destructions et de déplacements forcés » après l’adoption par le gouvernement israélien d’un plan militaire prévoyant la prise de contrôle de zones densément peuplées dans la bande de Gaza. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu, critiqué en Israël et à l’international, défend ce plan comme le seul moyen d’en finir avec le Hamas.
En Israël, l’initiative, adoptée malgré les réticences de l’armée, provoque la colère des familles d’otages qui appellent à une grève générale, avec le soutien d’opposants comme Yaïr Lapid et Yaïr Golan. Ces derniers dénoncent une « catastrophe » et accusent le gouvernement de sacrifier les otages. Le Hamas a averti qu’une nouvelle offensive entraînerait leur « sacrifice ».
Netanyahu fait également face à la pression de ses alliés ultra-nationalistes, tels que Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir, qui réclament la conquête totale de Gaza et le transfert de sa population palestinienne.
Sur la scène internationale, Israël subit un isolement croissant : l’Australie a annoncé la reconnaissance de l’État de Palestine en septembre, tandis que l’Allemagne a décidé de mettre fin à certaines livraisons d’armes.
Sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, Netanyahu a sollicité dimanche le soutien de Donald Trump. Aux Nations unies, les États-Unis ont réaffirmé le droit d’Israël à décider des mesures nécessaires à sa sécurité et à la lutte contre le Hamas.