Selon les données collectées par les antennes et analysées de façon qualitative, les facteurs de réussite mais aussi d’échec ont été examinés. Ainsi la Task force des membres de la COSYDEP ont fait des études comparatives suivant différentes académies régionales. En remontant de 2019 à 2025, ces derniers ont présenté un plan de façon détaillée des examens de CFEE, BFEM et du BAC. D’après le doyen Abdou Diaw qui a présenté l’évolution des résultats du CFEE sur la période de 2019 à 2025, il a été relevé un taux de 70, 73% contre 57,30% en 2019 expliquant une régression et une progression dans la période.
En ce qui concerne le taux au niveau de l’académie comparative, l’évolution de ce taux permet de démarquer deux grands groupes de régions. Il s’agit du groupe des académies les plus performantes avec la région de Kolda qui obtient 82,38%, Dakar 80,23 et Ziguinchor 78, 46%(des taux au-dessus de la moyenne nationale 70,73%). De l’autre côté, il y’a les académies moins performantes (des taux en deçà de la moyenne nationale) dont celle de Louga, Matam et de Kédougou. Cependant, il précise que les autres régions sont dans l’intermédiaire. Il est à noter aussi des écarts régionaux entre la première région (Kolda) et la dernière région (Louga), 22 points d’écart ont été notés c’est-à-dire entre la région qui a fait le meilleur groupe et celle qui a fait le taux le plus bas avec un écart de 22 points.
Emboitant le pas au doyen Abdou Thiaw, Abass Athie a étudié les résultats du BFEM dans la période de 2019 à 2025. D’une manière générale, dit-il, la tendance est positive dans la période allant de 2019 à 2025. Pour lui, le record s’est élevé entre 2019 et 2022 à 74, 25% en 2020.Ce qui est contraire en 2021 ou l’on a noté un recul par rapport à 2020 situé à 67,96%. En 2022, le taux s’est établi à 70,38% et en 2023 -2024 et 2025, des taux de progression de 78,59% en 2025. L’analyse des résultats par académie révèle l’existence de deux grandes académies(académie qui dépassent les 87% comme Matam, Tambacounda, de Kaffrine, Kolda et de Kédougou. Outre cela, d’autres académies peinent à avoir le taux national notamment Sédhiou (56,65%). Une autre analyse de ses résultats démontre également des écarts entre la région de Matam (91,97%) et de Sédhiou (56,65%) qui est de 35,32 points. Un écart significatif a été constaté à Dakar (80,08%) entre l’IA de Dakar et les IEF considérés les IA de la banlieue dont Pikine, Guédiawaye, Rufisque (74,07%) .des écarts ont été notés aussi dans les grandes centres urbains (Dakar, Thiès, Kaolack) et ceux ruraux (Kaffrine, Kolda et Matam). Ainsi au BFEM, les zones dites rurales enregistrent de meilleurs taux de réussite que les zones dites urbaines.
Pour sa part, le responsable de la documentation, Mamadou Ndiaye, est revenu sur le Baccalauréat. D’après lui, le système reste assez vulnérable avec un choc endogène et exogène. Cependant ses résultats révèlent des disparités entre les séries, les conditions d’apprentissage. Il fait savoir d’un taux de réussite de 47% avec une série qui émerge du lot comme la série S1 avec un taux de 97,58%. Ce qui explique les facteurs de performances de cette série constituent des effectifs réduits, un encadrement plus rapproché, un système d’orientation plus pointu ou un démarrage des cours à temps. A l’opposé, il y’a la série L’1 qui regroupe un taux de 38, 24 % de réussite. Pour cause, il y a des effectifs pléthoriques, l’orientation par défaut …