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Scandale Kocc Barma : une autre maison de Cheikh Tall Dioum fouillée par la Cybersécurité

Scandale Kocc Barma : une autre maison de Cheikh Tall Dioum fouillée par la Cybersécurité

Lentement mais méthodiquement, l’enquête ouverte pour faire la lumière sur l’affaire dite des sites pornographiques gérés par le célèbre Kocc progresse. Les limiers de la Division spéciale de cybersécurité, qui n’ont pas chômé durant le week-end, ont posé de nouveaux actes d’investigation, dont une perquisition d’envergure, rapporte L’Observateur.

Au cours du week-end écoulé, les éléments de cette unité spéciale ont mené d’autres opérations en lien avec l’affaire. Alors qu’El Hadji Babacar Dioum était en garde à vue à la Division des investigations criminelles, les perquisitions ont été conduites dans plusieurs appartements et lieux qu’il fréquentait régulièrement. Ces fouilles ont permis la saisie de nombreuses pièces à conviction, notamment des ordinateurs et des véhicules.

Dakarposte, qui suit de près les développements de ce scandale désormais désigné comme « l’affaire Kocc Barma », révèle qu’une nouvelle perquisition a discrètement été menée par les agents de la Brigade spéciale de cybersécurité sur instruction du procureur de la République. Cette fois, c’est une autre résidence de Cheikh Tall Dioum  alias Kocc  qui a été visée.

Il s’agit, selon les informations recueillies, de sa luxueuse demeure située derrière le casino du Cap-Vert à Dakar. Une vaste maison d’environ 1000 m², équipée de tout le confort moderne : plusieurs chambres et salles de bains, un grand salon, une cuisine ultra équipée, un jardin ainsi que diverses installations de loisirs. Comme son autre résidence près de l’avenue Bourguiba, cette propriété est dotée d’un système de sécurité high-tech, ce qui n’a pas manqué d’intriguer les enquêteurs.
Selon L’Observateur, l’objectif clairement affiché des enquêteurs est d’identifier l’ensemble du réseau, notamment les relais techniques et financiers qui ont permis la gestion et le financement des sites incriminés. Le parquet s’apprête à se saisir du dossier. Le mis en cause devrait être déféré dans les tout prochains jours. Une information judiciaire est attendue, confiée à un juge d’instruction.

Les plateformes en question, principalement Seneporno, auraient généré plusieurs millions de francs CFA à travers la vente d’espaces publicitaires. Pour l’heure, il reste à déterminer si El Hadji Babacar Dioum agissait seul ou avec l’aide de complices.
L’enquête explore également la piste d’autres sites ou réceptacles numériques qui auraient pu servir à dissimuler ou blanchir les gains issus de cette activité pornographique illicite.
 


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