Selon des informations rapportées par Dakarposte, Babacar Dioum, fils de Cheikh Tall Dioum, a été interpellé par les éléments de la brigade de cybersécurité dans le cadre d’une enquête en cours. Lors de son interrogatoire, il aurait catégoriquement refusé de fournir le code d’accès à son téléphone portable, en présence de cinq avocats.
D’après des sources proches du dossier, ce refus pourrait constituer une infraction pénale, notamment s’il est perçu comme une tentative de dissimulation de preuves. Toutefois, des nuances juridiques existent, car l’accès au contenu d’un téléphone nécessite une autorisation judiciaire, surtout en cas d’infraction qualifiée de grave.
Une source judiciaire citée par Dakarposte précise : « Pour consulter le contenu d’un téléphone, la police doit généralement obtenir une autorisation d’un juge. Le refus de déverrouiller l’appareil peut être interprété comme une volonté de cacher des éléments de preuve. »
Par ailleurs, les enquêteurs auraient mis la main sur de nombreuses preuves numériques, retrouvées notamment dans l’ordinateur personnel de Babacar Dioum. Ces contenus, dont certains remontent à 2017, comprendraient des vidéos, messages et fichiers à caractère sensible, dont des images pornographiques, et des nudes de célébrités, parmi lesquelles figure une célèbre danseuse sénégalaise.
À l’issue de son audition formalisée dans un procès-verbal, Babacar Dioum a été escorté jusqu’au commissariat de Dakar-Plateau pour la suite de la procédure. Son cadet, également interpellé dans le cadre de l’enquête, a quant à lui été libéré.
L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur cette affaire aux ramifications numériques complexes.