Les dessous d’une rocambolesque affaire de sextape sur fond d’adultère
Le 15 juillet dernier, aux environs de 16 heures, le commissariat des Parcelles Assainies a procédé à l’interpellation de trois individus pour collecte et diffusion illicite d’images à caractère obscène et personnel, harcèlement et chantage sexuel, suite à la plainte formulée par la dame A. Thiam.
De l’économie de sa plainte, il ressort que le 06 juillet 2025 à 16 heures, le numéro téléphonique 784594… avait envoyé un message écrit, demandant à sa mère, la position de la plaignante en ces termes : « Salut maman où est A. Thiam ». Cette dernière, qui détenait en ce moment le téléphone de sa maman, lui a demandé de son identité.
Après s’être assuré qu’il s’adressait à A. Thiam, l’individu lui a encore écrit : « Fais-nous une vidéo sexuelle sinon je vais envoyer ta vidéo sexuelle que je détiens à ton mari ».
Dans la panique, la dame a remis le téléphone à sa mère. L’individu, très déterminé, passe à l’acte en envoyant la vidéo en question à la plaignante de même le retrouver pour faire l’amour avec lui ou de lui verser la somme de 50 000 FCFA.
Le même jour, vers 19 heures, le mari d’A. Thiam est rentré à la maison. Il avait saisi son épouse qu’il a reçu un sextape d’elle de la part du même numéro. Et elle a été répudiée dans l’immédiat.
Dans un premier temps, les enquêteurs ont interpellé Ibrahima Sarr (23 ans) suite à l’exploitation des réquisitions téléphoniques. Interrogé, ce dernier a reconnu avoir utilisé ledit numéro en cause pour faire du chantage à A. Thiam. Il a avoué que la vidéo lui a été envoyée par le nommé Mouhamed Gnigue (22 ans).
Ce dernier interpellé, à son tour, a indiqué qu’il s’est fait transférer la vidéo à partir du téléphone de la nommée Ngoné Diop (19 ans).
Cueillie, Ngoné Diop a reconnu qu’un certain Modou Ngom, qui se trouverait hors de Dakar, lui avait envoyé la vidéo.
Activement recherché, Modou Ngom aurait eu une relation extraconjugale avec la plaignante.
Liberation