Ousmane Tanor Dieng n’était pas qu’un homme politique. Il était une école, une référence, un maître dans l’art du service public et de l’engagement pour le bien commun. Son parcours, empreint de dignité, de loyauté et de rigueur, force le respect de toutes les générations, au-delà même des clivages partisans.
Si j’ai aimé la politique, c’est grâce à lui. Il a été pour moi une lumière, un mentor. Il m’a formée, outillée, armée intellectuellement et politiquement pour affronter les défis de la vie publique. Son humilité dans la grandeur, sa fidélité aux idéaux socialistes, et sa capacité à rassembler sans jamais céder sur l’essentiel, font de lui une figure inégalée de l’histoire politique du Sénégal.
Dans les arcanes du Parti socialiste, il a tenu la barque avec une sagesse rare, même dans les moments les plus tumultueux. Il incarnait la continuité d’une vision : celle d’un Sénégal stable, juste, et profondément enraciné dans ses valeurs républicaines.
À Ziguinchor comme ailleurs, il a inspiré des générations de jeunes, de femmes, de militants de l’ombre. Il a su écouter, conseiller, encourager, et surtout, donner l’exemple. Il ne parlait jamais pour ne rien dire, et ne promettait jamais sans agir.
Aujourd’hui, je rends hommage à celui que j’ai eu l’honneur d’appeler « Président ». Son départ nous laisse un vide immense, mais aussi une responsabilité : celle de poursuivre l’œuvre, de garder vive la flamme de l’idéal qu’il portait avec tant de constance.
Qu’Allah, dans Sa miséricorde infinie, t’accueille dans Son paradis céleste. Que la paix soit sur toi, Ousmane Tanor Dieng. Ton souvenir vivra à jamais dans nos cœurs et dans l’histoire.
Par Oumy Thiare, ancienne présidente régionale des jeunesses féminines du Parti socialiste à Ziguinchor