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Alioune Tine : « La société civile ne fait pas acte d’allégeance… Quand on est dans une perspective de créer un Parti-État, on ne pourra jamais accepter une société civile libre et indépendante »

Alioune Tine : « La société civile ne fait pas acte d’allégeance… Quand on est dans une perspective de créer un Parti-État, on ne pourra jamais accepter une société civile libre et indépendante »

Le Fondateur de Africa Jom Center a répondu au Président du Parti Pastef-Les Patriotes qui, lors de sa dernière sortie, s’est défoulé sur la société civile tout comme sur d’autres entités qui ont des voix discordantes et qui critiquent souvent le régime actuel. Mais il aura suffi à Alioune Tine, lors d’une émission sur Radio Sénégal, de revenir sur l’importance d’une société civile dans un pays démocratique. 

 

Sans « mâcher ses mots », le membre de la société civile laisse entendre que « cette perspective de Parti État ne colle pas avec la présence d’une société civile libre et qui reste une sentinelle face à un pouvoir ». Plus loin dans son argumentation, Alioune Tine rappelle que « la société civile n’a ni vocation de faire acte d’allégeance ni de soutien à un quelconque pouvoir. En effet, la société civile a un rôle d’alerte et de veille devant toute injustice ou manque de transparence dans la gestion de l’État. »

 

D’ailleurs, le Fondateur de Africa Jom Center précise que la société civile sénégalaise a joué un rôle déterminant dans la 3e alternance qui a vu l’arrivée au pouvoir de Diomaye et Sonko. Et de la même manière qu’elle l’a fait avec l’arrivée au pouvoir de Macky Sall en brandissant le slogan : « Touche pas à notre constitution » , toujours en combattant l’injustice, a rappelé le sieur Tine. 

 

Concernant le financement de la société civile, une question qui a été d’ailleurs abordée par le leader des Patriotes Ousmane Sonko lors de sa dernière déclaration, Alioune Tine précise sa pensée qui a toujours prévalu : « que les Africains financent eux-mêmes leur société civile mais en les soutenant dans la perspective d’indépendance pour mener convenablement leur mission. « Quand on prône la souveraineté, il faut alors financer sa société civile », a-t-il conclu. 


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