Un vent de scandale souffle sur le centre d’examen du CEM de Diamaguène, où quatorze candidats au Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) ont été brutalement exclus pour tricherie, après avoir été pris en possession de téléphones portables en pleine épreuve. Une affaire explosive racontée dans les colonnes de L’Observateur, qui met en lumière une organisation frauduleuse aussi maladroite que troublante.
La récidive : quand la triche devient une stratégie
Au premier tour, deux candidats avaient déjà été éjectés du centre pour usage de téléphones contenant des applications de correction. Un précédent qui n’a visiblement pas dissuadé certains de retenter leur chance au second tour, pensant pouvoir passer entre les mailles du filet. Ce mercredi matin, deux élèves sont surpris avec leur téléphone dans la cour du centre. Le président du jury, d’abord clément, opte pour la tolérance. Mais la situation va rapidement dégénérer.
Le coup de théâtre de l’après-midi
Tout bascule durant l’épreuve d’Histoire-Géographie. Une élève voilée, ulcérée par l’impunité de certains tricheurs, alerte le président du jury. C’en est trop pour ce dernier, qui décide alors de prendre les choses en main. Il entre dans la salle d’examen et ordonne une fouille corporelle générale. Le résultat est édifiant : 12 candidats sont pris en flagrant délit, dont 8 filles.
Mais l’un des cas fait froid dans le dos : une candidate, pensant berner les surveillants, avait caché son téléphone dans son slip. Il a fallu l’intervention d’une policière pour le découvrir. Les deux candidats du matin, jusque-là épargnés, seront également exclus.
Larmes, transe et peur d’être répudiée
Le choc est brutal pour les exclus. L’une des candidates, prise avec un téléphone, s’effondre en larmes. Elle entre en transe et confie à voix haute sa plus grande peur : être répudiée par son mari. Selon L’Observateur, son époux l’avait expressément avertie de ne pas utiliser de téléphone pendant les examens. Une tricherie qui pourrait lui coûter bien plus qu’une place au centre.