Journaliste sportif reconnu, Aliou Goloko entre dans l’arène électorale de la Fédération sénégalaise de football (FSF) avec une ambition affirmée : impulser une nouvelle dynamique au service de tous les acteurs du football national. Détaché des lobbys, porté par une vision d’unité et de rupture constructive, il dévoile les contours d’un projet tourné vers l’avenir.
Depuis plusieurs années, Aliou Goloko mûrit une idée qu’il juge aujourd’hui légitime et nécessaire : briguer la présidence de la Fédération sénégalaise de football. Cette décision s’inscrit dans la continuité d’un riche parcours, à la fois dans les sphères du journalisme sportif et au cœur des instances du football africain. Observateur averti et acteur engagé, il revendique une expertise forgée au contact des plus grands dirigeants et joueurs du continent, tout en restant profondément ancré dans la réalité sénégalaise.
« Je ne me bats contre personne, je me bats pour le football », affirme-t-il avec clarté. Son engagement repose sur une conviction forte : le football est un facteur de rassemblement, pas de division. C’est pourquoi il appelle à une mobilisation de l’ensemble des composantes du football sénégalais — anciens joueurs, dirigeants, arbitres, médecins, journalistes, supporters — autour d’un projet collectif, inclusif et porteur de renouveau.
Sa candidature, hors des sentiers battus, a d’ores et déjà provoqué un écho inattendu dans l’opinion. En se présentant sans être affilié à un club ou adossé à un lobby, Goloko bouscule les logiques établies. Fils de la banlieue, ayant grandi entre Diamaguène, Pikine et Guédiawaye, il se présente comme un homme du peuple, libre et déterminé à offrir au football sénégalais une nouvelle gouvernance.
Concrètement, son programme s’articule autour de plusieurs axes forts. La revalorisation des clubs est au cœur de sa stratégie, avec pour objectif de leur garantir un meilleur financement et un accompagnement adapté. L’introduction de la technologie VAR, la création d’un conseil consultatif des anciens, ou encore l’instauration d’une maison de l’arbitrage figurent parmi ses mesures phares. Il prévoit également la mise en place d’un cadre de santé dédié aux acteurs du football, afin de répondre à une exigence souvent négligée.
Même en dehors des instances, Aliou Goloko revendique déjà des actions concrètes en faveur du football sénégalais : il a contribué à la recherche de sponsors pour plusieurs clubs et appuyé la Fédération elle-même dans la signature de partenariats. Fort d’un réseau solide, il entend aujourd’hui le mettre au service du pays, avec une vision claire, des idées concrètes et une volonté de fédérer au-delà des appartenances.
Pour Goloko, cette élection ne doit pas être une simple alternance, mais une transformation profonde. Il ne s’agit pas seulement de changer de visage à la tête de la FSF, mais de refonder les bases du football sénégalais, en redonnant aux acteurs leur place, leur valeur, et leur avenir.
