La suspension de Siteu, par l’Organisation régionale antidopage (ORAD) pour une violation des règles antidopage, a occasionné une prise de conscience au niveau du CNG. Ainsi, dans une circulaire signée par Malick Ngom mardi dernier, l’instance faîtière de la lutte annonce de nouvelles mesures allant dans le sens du bannissement du dopage dans l’arène.
Le cas de Siteu aura servi à quelque chose. À travers sa suspension, le CNG a repris le ballon au rebond pour mettre de l’ordre dans l’arène concernant les cas de dopage. « Dans le cadre de la préservation de l’intégrité du sport, de la santé des lutteurs et du respect des règles d’éthique sportive, le CNG de Lutte rappelle à l’ensemble des acteurs (lutteurs, managers, entraîneur, encadreurs) que le dopage est formellement interdit et constitue une infraction grave aux règlements en vigueur », peut-on lire dans la circulaire adressée à RECORD. Dans le texte, le CNG annonce des contrôles inopinés. « Des contrôles antidopages seront systématiquement effectués, de manière aléatoire ou ciblée, avant ou après les combats ».
« Suspension définitive, retrait de titre, annulation des résultats… »
L’agence de dopage a accusé Siteu de s’être dopé parce qu’elle considère le refus du contrôle du lutteur comme un fait de dopage. Le même schème est reproduit par le CNG qui prévoit également des sanctions lourdes pouvant aller jusqu’à une suspension définitive. « Tout refus de se soumettre à un test antidopage, quel que soit le motif évoqué, sera assimilé à un cas de dopage avéré et sanctionné comme tel. Tout lutteur reconnu coupable de dopage ou refusant de se faire tester s’expose à des sanctions disciplinaires sévères : suspension temporaire ou définitive, annulation des résultats, retrait de titre, interdiction de compétition, amendes, etc », a poursuivi la note.
« Les complices également passibles de sanction »
Ces sanctions sont élargies jusqu’aux encadreurs qui constitueraient des complices. « Les encadreurs complices ou négligents seront également tenus responsables et feront l’objet de sanctions appropriées. Le CNG de Lutte invite chaque acteur à s’engager activement dans la sensibilisation, la prévention et le respect des règles antidopage, conformément aux normes nationales et internationales en vigueur », a terminé la circulaire.