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Barthélémy Dias rompt le silence et vise Ousmane Sonko : «Que ce ‘petit mec’ soit fâché ou énervé… »

Barthélémy Dias rompt le silence et vise Ousmane Sonko : «Que ce ‘petit mec’ soit fâché ou énervé… »

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Le ton est monté d’un cran sur la scène politique sénégalaise. Ce vendredi, Barthélémy Dias, maire de Dakar, a signé un véritable règlement de comptes public à l’encontre de son ancien allié Ousmane Sonko, désormais Premier ministre. Au cours d’un point de presse incendiaire, il l’a violemment attaqué, le qualifiant sans détour de « petit mec », l’accusant même d’être à l’origine d’une « prise d’otage politique » ayant mené à plusieurs arrestations à Thiès.

« Si les personnes me poussent à bout, je me battrai pour leur faire comprendre qu’elles ne m’impressionnent pas », a prévenu Barthélémy Dias, dans un tonnerre d’applaudissements de ses partisans. Selon Dias, 83 personnes ont été arrêtées à Thiès, et l’une d’elles a trouvé la mort. Il attribue cette situation à une manœuvre politique orchestrée par Sonko pour le museler en pleine campagne.

« Que ce ‘petit mec’ soit fâché ou énervé, je m’en tamponne royalement ! J’ai vu pire que ça, traversé pire que ça », a-t-il lancé, promettant à son rival : « Il me verra bientôt, il m’entendra bientôt. Il ne m’impressionne pas lui non plus. »

Revendiquant son droit à faire campagne, Dias s’est dit victime d’une tentative d’étouffement politique en raison de ses prises de parole contre « le mensonge, l’incompétence, la manipulation et l’incapacité de certains à diriger ce pays ».

« La politique, à un certain niveau, c’est un échange d’idées. Ce n’est pas une affaire d’énervement ou de vengeance », a-t-il ajouté, accusant Sonko d’avoir confondu autorité et ressentiment personnel.

 Une justice « domestiquée » dans le viseur
Au-delà du champ politique, Barthélémy Dias s’en est également pris à la justice sénégalaise, qu’il accuse de perdre son indépendance. « C’est une justice apprivoisée et domestiquée, qui exécute des ordres totalement illégaux », a-t-il dénoncé, appelant l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) à assumer ses responsabilités.
« Vous êtes des Sénégalais comme tout le monde. Au besoin, vous avez des comptes à rendre comme tout le monde. »

Il a rappelé que l’impunité et le dysfonctionnement du système judiciaire ont été à l’origine, selon lui, des troubles violents survenus lors de la dernière alternance. « Plus de 80 morts ont été enregistrés, en partie à cause d’une justice complice, incapable de dire le droit au nom du peuple sénégalais. »

 Des libérations partielles et un avertissement final
Concernant les militants encore incarcérés, Dias a évoqué des libérations en cours, tout en dénonçant le maintien en détention d’une trentaine de personnes. « Même une seule personne encore en prison, c’est totalement anormal ! », a-t-il martelé, balayant d’un revers de main les éléments de preuve avancés par les autorités :
« Cette soi-disant vidéo que personne n’a vue, c’est du vent. »

Enfin, dans une formule sans ambiguïté, Barthélémy Dias a conclu par un ultimatum à peine voilé à l’égard du Premier ministre : « Je m’en tamponne triplement de ton énervement, parce que je te dis que tu me verras et tu m’entendras. Ce n’est qu’une question de temps. »

Avec Walnet
 


Barthélémy Dias rompt le silence et vise Ousmane Sonko : «Que ce ‘petit mec’ soit fâché ou énervé… »

Barthélémy Dias rompt le silence et vise Ousmane Sonko : «Que ce ‘petit mec’ soit fâché ou énervé… »

V

Le ton est monté d’un cran sur la scène politique sénégalaise. Ce vendredi, Barthélémy Dias, maire de Dakar, a signé un véritable règlement de comptes public à l’encontre de son ancien allié Ousmane Sonko, désormais Premier ministre. Au cours d’un point de presse incendiaire, il l’a violemment attaqué, le qualifiant sans détour de « petit mec », l’accusant même d’être à l’origine d’une « prise d’otage politique » ayant mené à plusieurs arrestations à Thiès.

« Si les personnes me poussent à bout, je me battrai pour leur faire comprendre qu’elles ne m’impressionnent pas », a prévenu Barthélémy Dias, dans un tonnerre d’applaudissements de ses partisans. Selon Dias, 83 personnes ont été arrêtées à Thiès, et l’une d’elles a trouvé la mort. Il attribue cette situation à une manœuvre politique orchestrée par Sonko pour le museler en pleine campagne.

« Que ce ‘petit mec’ soit fâché ou énervé, je m’en tamponne royalement ! J’ai vu pire que ça, traversé pire que ça », a-t-il lancé, promettant à son rival : « Il me verra bientôt, il m’entendra bientôt. Il ne m’impressionne pas lui non plus. »

Revendiquant son droit à faire campagne, Dias s’est dit victime d’une tentative d’étouffement politique en raison de ses prises de parole contre « le mensonge, l’incompétence, la manipulation et l’incapacité de certains à diriger ce pays ».

« La politique, à un certain niveau, c’est un échange d’idées. Ce n’est pas une affaire d’énervement ou de vengeance », a-t-il ajouté, accusant Sonko d’avoir confondu autorité et ressentiment personnel.

 Une justice « domestiquée » dans le viseur
Au-delà du champ politique, Barthélémy Dias s’en est également pris à la justice sénégalaise, qu’il accuse de perdre son indépendance. « C’est une justice apprivoisée et domestiquée, qui exécute des ordres totalement illégaux », a-t-il dénoncé, appelant l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) à assumer ses responsabilités.
« Vous êtes des Sénégalais comme tout le monde. Au besoin, vous avez des comptes à rendre comme tout le monde. »

Il a rappelé que l’impunité et le dysfonctionnement du système judiciaire ont été à l’origine, selon lui, des troubles violents survenus lors de la dernière alternance. « Plus de 80 morts ont été enregistrés, en partie à cause d’une justice complice, incapable de dire le droit au nom du peuple sénégalais. »

 Des libérations partielles et un avertissement final
Concernant les militants encore incarcérés, Dias a évoqué des libérations en cours, tout en dénonçant le maintien en détention d’une trentaine de personnes. « Même une seule personne encore en prison, c’est totalement anormal ! », a-t-il martelé, balayant d’un revers de main les éléments de preuve avancés par les autorités :
« Cette soi-disant vidéo que personne n’a vue, c’est du vent. »

Enfin, dans une formule sans ambiguïté, Barthélémy Dias a conclu par un ultimatum à peine voilé à l’égard du Premier ministre : « Je m’en tamponne triplement de ton énervement, parce que je te dis que tu me verras et tu m’entendras. Ce n’est qu’une question de temps. »

Avec Walnet
 


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