Aucun club africain ne verra les huitièmes de finale du Mondial des Clubs 2025. Dernier représentant en lice, Mamelodi Sundowns a été accroché par Fluminense (0-0) et rejoint Al Ahly, l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca à la case élimination. Un cruel échec collectif pour le football du continent.
L’aventure africaine au Mondial des Clubs s’est terminée plus tôt que prévu. Malgré de belles intentions et un engagement visible, les quatre représentants du continent ont tous quitté la compétition dès la phase de groupes. Mamelodi Sundowns, qui portait les derniers espoirs africains, a été tenu en échec par Fluminense (0-0), scellant une campagne décevante pour le football africain sur la scène mondiale.
Le club sud-africain avait pourtant bien débuté sa rencontre face aux Brésiliens, dominant le premier quart d’heure avec trois tirs cadrés et une forte possession (68 %). Mais la muraille Fabio, gardien de Fluminense âgé de 44 ans, a multiplié les parades décisives, frustrant toutes les tentatives des Sundowns. Dans l’obligation de s’imposer, les hommes de Rulani Mokwena ont manqué de tranchant offensif et quittent la compétition sur un nul au goût amer.
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Une campagne ratée pour l’ensemble des clubs africains
L’échec de Sundowns vient clore une série de contre-performances du côté africain. Al Ahly, pourtant habitué aux joutes internationales, a été largement battu par Palmeiras (2-0) avant de caler face à l’Inter Miami (1-1) et d’arracher un match spectaculaire contre le FC Porto (4-4), insuffisant pour espérer quoi que ce soit.
Du côté de l’Espérance de Tunis, le constat est similaire. Une victoire encourageante contre Los Angeles FC (1-0) laissait entrevoir une possible surprise. Mais la suite a été rude : Flamengo (2-0) puis Chelsea (3-0) ont rappelé la marche à franchir pour rivaliser avec les cadors.
Quant au Wydad Casablanca, logé dans un « groupe de la mort », il n’a pu faire mieux. Battus par Manchester City (2-0) puis surclassés par la Juventus (4-1), les Marocains ont montré de l’envie mais ont rapidement été dépassés par le niveau d’adversité. Leur dernier match face à Al Ain n’aura plus d’enjeu, si ce n’est pour sauver l’honneur.
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L’Afrique encore loin des sommets
Quatre clubs, zéro qualifié : le bilan est sévère mais révélateur. Malgré les progrès réalisés sur le continent, l’écart avec les grandes puissances du football mondial reste important. Absence d’efficacité offensive, fragilités défensives, manque d’expérience à ce niveau : les lacunes ont été mises à nu.
Pour espérer mieux dans les prochaines éditions, les clubs africains devront apprendre de ces échecs, renforcer leurs effectifs et miser sur la continuité technique. Le Mondial des Clubs 2025 restera, lui, comme un tournant manqué pour l’Afrique, qui attend toujours son heure sur la scène mondiale
