Au total, 4,311 tonnes de drogue saisies en diverses circonstances par les forces de défense et de sécurité (FDS) ont été incinérées, ce jeudi, à Kaolack, sous la supervision du gouverneur de région, Mouhamadou Moctar Watt.
»Il faut dire qu’aujourd’hui c’est la journée internationale de lutte contre la drogue et nous avons tenu de marquer l’événement dans la région de Kaolack en procédant à l’incinération d’une forte quantité de drogue saisie par les différentes FDS. C’est une quantité de drogue qui s’élève à 4,311 tonnes. De par cette forte quantité, vous sentez aujourd’hui, l’implication des forces de défense et de sécurité dans le cadre de la lutte contre la drogue. Et à ce propos s’y distingue notamment la brigade régionale de stépufiants mais également, on a la gendarmerie, le commissariat central, de même que l’administration douanière », a t’il déclaré.
Pour l’exécutif régional, »la région de Kaolack, de par sa position de carrefour, est un point stratégique qui voit converger donc l’essentiel du trafic de drogue en provenance des deux principaux axes du sud mais également de l’Est du pays. Mais qu’à cela ne tienne, il faut dire qu’en dépit de leurs moyens limités, nos FDS s’échinent à la tâche au quotidien pour pouvoir enrayer ce trafic là, parce que nul n’ ignore les conséquences désastreuses de l’usage de la drogue […] », a t’il ajouté.
Ainsi, le gouverneur de Kaolack mise sur la sensibilisation pour faire face à ce phénomène. »La sensibilisation doit être conduite au sein de nos cellules familiales parce que c’est d’abord une responsabilité au sein d’abord de nos cellules familiales, ensuite cette sensibilisation est à conduire au niveau donc de l’école parce que le processus de socialisation de l’enfance se poursuit également à l’école. Mais également sur tout le voisinage, c’est toute la société aujourd’hui qui doit s’impliquer. Parce qu’on a besoin de faire preuve de solidarité pour véritablement prendre à bras le corps ce problème là et engager les moyens qui s’imposent pour essayer de mettre un terme à ce trafic là afin qu’il ne puisse pas prospérer et menacer la santé mentale de nos enfants », a conclu monsieur Watt.