La région de Diourbel est confrontée à un défi majeur dans son système éducatif. Sur les 5 991 élèves inscrits au Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) cette année, un nombre alarmant de 3 241 n’ont aucune pièce d’état civil. Ce chiffre représente environ 54 % des candidats, soulevant de sérieuses inquiétudes quant à leur avenir scolaire et administratif.
L’absence de pièces d’état civil prive ces élèves d’un droit fondamental : celui d’une reconnaissance officielle par l’État. Sans ces documents, ils risquent de ne pas obtenir leur certificat de réussite, ce qui pourrait gravement entraver leur accès à l’enseignement secondaire et limiter leurs opportunités futures.
Face à cette situation préoccupante, les autorités éducatives et administratives sont appelées à réagir rapidement. Des campagnes de régularisation via les services de l’état civil pourraient être envisagées pour éviter que plus de 3 000 élèves ne se retrouvent bloqués dans leur parcours académique. À Mbacké, la mairie et le tribunal ont déjà réussi à pallier une partie de ce problème en organisant des séances de reconstitution des pièces d’état civil.
     
 
   
   
                 
                