Au total, 18 soldats, 15 policiers mobiles et huit civils, dont un chef traditionnel, ont été arrêtés au Nigeria, a annoncé un porte-parole de l’armée.
Plus de 30 soldats et policiers ont été arrêtés au Nigeria, soupçonnés de vol et de revente d’armes à des groupes armés notamment jihadistes dans le pays, a annoncé un porte-parole de l’armée.
« À ce jour, 18 soldats, 15 policiers mobiles et huit civils, dont un chef traditionnel, ont été arrêtés », a déclaré Ademola Owolana, un porte-parole de l’armée mercredi lors d’un point presse, dont un enregistrement a été obtenu vendredi.
« Quelques soldats, motivés par la cupidité, étaient impliqués dans un trafic de munitions, détournant délibérément des armes des stocks militaires pour les livrer aux terroristes », a-t-il ajouté.
Ces dernières semaines, le nord-est du Nigeria a connu de nouvelles vagues d’attaques jihadistes meurtrières, perpétrées notamment par Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), qui ont ciblé des bases militaires en particulier.
Au moins 20 % des armes utilisées par les groupes jihadistes dans la région du Sahel proviennent des raids contre les bases militaires, selon le centre de recherche Conflict Armament Research (CAR).
(Avec AFP)