Seydi Gassama a notamment dénoncé l’exclusion des personnes détenues de la participation électorale, bien qu’elles ne soient pas condamnées définitivement. Il a exhorté l’État à garantir le droit de vote à tous les citoyens jouissant de leurs droits civiques, y compris ceux en détention préventive.
Il a également plaidé pour une réforme de la déchéance des droits civiques, affirmant qu’elle ne devrait être prononcée que par un juge et uniquement pour les infractions les plus graves. Selon lui, les délits liés à la liberté d’expression, tels que la diffamation ou l’offense à l’autorité, devraient être exclus de cette sanction.
Enfin, Seydi Gassama a défendu la presse, la qualifiant de pilier de la démocratie, et a appelé à la soutenir face aux défis structurels qu’elle rencontre.