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Extrémisme violent : Le Centre international Kofi Annan pour le maintien de la paix s’intéresse au cas du Sénégal

Extrémisme violent : Le Centre international Kofi Annan pour le maintien de la paix s’intéresse au cas du Sénégal

L’idéologie radicale et l’extrémisme violent sont en train d’émerger de plus en plus dans le continent africain. Le Sénégal n’étant pas une exception concernant la vulnérabilité face à ces problématiques. C’est le constat du Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) qui appelle à engager les défis contemporains en matière de paix et de sécurité dans le cadre d’un plan stratégique 2024-2028.

 

Il est alors nécessaire d’outiller les réseaux et mouvements de jeunes pour les préparer à faire face à ces indicateurs qui tendent à devenir des sources de violence et de conflits permanents. Mais également intervenir sur les aspects pouvant provoquer le terrorisme organisé. 

Il s’agira de privilégier des approches innovantes et proactives face aux menaces émergentes, en particulier en collaboration avec les principales parties prenantes telles que l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans le cadre de cette vision stratégique, le KAIPTC s’engage à renforcer les réponses à la radicalisation des femmes et des jeunes vers l’extrémisme violent et le terrorisme. La radicalisation reste un défi majeur en Afrique de l’Ouest, les femmes et les jeunes étant souvent vulnérables au recrutement extrémiste en raison de facteurs tels que la marginalisation économique, l’exclusion politique et les injustices sociales. 

 

Conscient de cela, le KAIPTC a amélioré son cours sur les femmes, les jeunes et l’extrémisme violent, conçu pour autonomiser les femmes et les jeunes avec les connaissances et les compétences nécessaires pour prévenir et contrer la radicalisation. Ce cours sera dispensé en utilisant des approches interactives, axées sur la technologie et axées sur la communauté pour assurer un impact maximal.

 

Le cours s’appuie sur des recherches et des consultations approfondies, y compris des études sur le terrain au Mali, au Burkina Faso, au Nigéria, en Côte d’Ivoire, au Nigéria et au Kenya. Ces études mettent en évidence les principaux moteurs de la radicalisation et soulignent la nécessité de stratégies holistiques qui donnent la priorité au renforcement de la résilience, à l’engagement communautaire, à l’autonomisation économique et aux approches sensibles au genre.


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