Dans son intervention, la présidente du Réseau des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal (RFPEAS) estime que le renforcement des capacités est d’une manière générale important dans la vie de tous les jours car, pour elle, « quand on assoit une carrière, on a besoin d’avancer et c’est bon d’acquérir des compétences supplémentaires, d’être formées auparavant pour pouvoir gérer sa carrière ». Selon elle, ce thème arrive à point nommé dans la mesure où c’est un aspect assez important au niveau de leur réseau afin de pouvoir montrer que les femmes aussi ont les compétences et se battent au quotidien pour que les femmes soient promues à des postes de responsabilité.
Cependant, la différence se fait au niveau des soft skills, qui relèvent d’une manière innée chez une personne, comparé aux compétences que l’on acquiert à l’école et au cours des formations. À son égard, la femme est obligée de faire un peu plus que les hommes pour pouvoir accéder au même résultat que les hommes. Ainsi, comme elle l’a bien souligné, le mérite de la femme n’est pas toujours assez bien reconnu, d’où la nécessité de le montrer pour qu’elles puissent faire la différence.
En collaboration avec le Réseau des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal, la représentante du programme ISE au Sénégal, Oumou Niang, s’est réjouie de nouer ce partenariat avec ce réseau de femmes pour booster leur carrière. Selon l’économiste environnementaliste, cette initiative s’inscrit dans les objectifs du programme de l’ISE qui œuvre pour le renforcement des capacités des acteurs de l’assainissement.
Dans le cadre de ce programme, elle renseigne qu’il y a un volet important couvrant l’aspect genre. C’est la raison pour laquelle, en tant que partenaire financier, ils ont choisi le réseau des femmes afin de les accompagner dans le renforcement des capacités de leurs membres.