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Universités : le MONJER demande des actes concrets au ministre de l’Enseignement supérieur

Universités : le MONJER demande des actes concrets au ministre de l’Enseignement supérieur

Le Mouvement des jeunes de la République des valeurs (MONJER) est monté au créneau pour interpeller le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation (MESRI) sur les engagements pris depuis sa nomination. Dans une déclaration rendue publique, Assane Ba, responsable du mouvement, déplore l’écart entre les annonces initiales et les réalisations concrètes.

« Nous pouvons tous nous accorder sur les engagements pris par le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation dès les premiers mois de sa nomination, dans un contexte où les universités traversaient une agonie latente face à de nombreuses urgences », a-t-il rappelé.

Mais au-delà des intentions, le MONJER s’interroge sur l’effectivité du changement promis. « Mais qu’en est-il de la promesse de renouveau ? Les autorités en place doivent désormais affronter la réalité du pouvoir en incarnant les aspirations exprimées. Pour ce faire, il est impératif de traduire les promesses en actions concrètes », a poursuivi Assane Ba.
Ce dernier invite à une meilleure lecture des critiques émanant de l’opposition, notamment celles de Thierno Alassane Sall, président du parti République des valeurs. « La critique républicaine et constructive de l’honorable député Thierno Alassane Sall devrait être perçue comme une contribution positive à la bonne gouvernance. Hélas, la réponse du pouvoir est trop souvent marquée par la force et le mépris », a-t-il regretté.

Tout en reconnaissant les défis hérités, le MONJER appelle le ministre à dépasser le stade du diagnostic. « Au MESRI, nous sommes tous conscients que vous avez hérité d’une situation complexe. Cependant, après avoir posé votre diagnostic et engagé un dialogue avec les différents acteurs, vous aviez annoncé des solutions assorties de délais précis. Ne vous contentez donc pas de réciter le bilan de la situation héritée ou d’évoquer la conjoncture économique actuelle », a lancé Assane Ba.

La déclaration s’achève sur un appel au dialogue national dans le secteur universitaire : « À l’instar des étudiants de Bambey, d’autres souffrent de conditions de vie précaires, de chevauchements d’années, de retards dans le paiement des bourses, de la qualité des repas, etc. Il est essentiel d’ouvrir le dialogue afin que, collectivement, nous puissions identifier et mettre en œuvre des solutions durables. »


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