Lors de la seconde édition de la Dakar Coaching Week, Madame Seck Khadijatou Cissé a poussé un véritable appel du cœur afin de revaloriser une profession souvent sous-estimée, mais devenue indispensable dans un monde constamment en mouvement. « Nous traversons une période pleine de défis considérables », dit-elle, soulignant que sans soutien, nombreux sont ceux qui pourraient s’enliser. Le coaching, ne se limitant pas à être un simple conseil ou une stratégie imposée, agit comme un guide, permettant à l’individu ou à l’organisation de découvrir sa propre direction avec clarté et indépendance. L’événement vise à promouvoir cette conception noble du coaching.
Actuellement, face à l’émergence de nombreux « faux coachs », il est également crucial de purger ce domaine. Mme Cissé met l’accent sur la nécessité d’une formation intensive pour devenir un véritable professionnel : au moins 60 heures dans une institution agréée. « Le coaching n’est pas un talent, c’est une profession. » Cette semaine a donc un double objectif : démocratiser la pratique et établir une collaboration entre les coaches professionnels, à l’instar de ce qui se fait pour les médecins ou avocats. Cette approche se révèle être un outil de transformation essentiel pour les gestionnaires, les dirigeants et les citoyens.
Dans un environnement africain en constante mutation, le coaching émerge comme une solution adéquate pour les transitions professionnelles, l’efficacité des équipes et le bien-être psychologique. Madame Cissé met en évidence la fonction du coach dans la prévention, sans pour autant empiéter sur les rôles thérapeutiques. « Le coach n’est pas un thérapeute, il trace la voie, il n’impose rien », insiste-t-elle. Ainsi, le coaching se transforme en une démarche de développement durable, guidant vers la prise de conscience et l’action, tant pour les personnes que pour les organisations.