Selon ses acteurs, l’agroécologie est une solution stratégique et locale car elle associe « les connaissances traditionnelles et l’innovation scientifique pour restaurer les écosystèmes, renforcer les systèmes alimentaires locaux et réduire la dépendance à l’égard d’intrants externes coûteux. »
D’ailleurs, « elle s’aligne sur les objectifs mondiaux en matière de climat, de biodiversité et de sécurité alimentaire, tout en favorisant la résilience et l’identité culturelle des communautés. Elle s’aligne également à l’agenda national de transformation Sénégal 2050 dont la promotion permet de renforcer la résilience des écosystèmes ».
C’est pourquoi, « au Sénégal, la DyTAES et ses partenaires travaillent activement avec les exploitations agricoles familiales, les autorités locales, les chercheurs, les consommateurs et les coopératives de femmes et de jeunes pour améliorer la santé des sols grâce à des méthodes naturelles, diversifier les cultures et renforcer la résistance aux chocs climatiques, renforcer les systèmes semenciers paysans, réduire la dépendance à l’égard des engrais et des pesticides importés, rétablir la souveraineté sur la production et l’alimentation saine et diversifiée. »

Elle plaide pour le renforcement des mesures incitatives d’accompagnement et des mécanismes de protection sociale pour encourager le développement des entreprises locales créatrices d’emplois dans les systèmes alimentaires.
Ensuite, intégrer l’agroécologie dans les stratégies et les budgets agricoles nationaux.
Enfin, elle souhaite accroître le soutien public aux systèmes semenciers locaux ou paysans, aux intrants biologiques et à l’innovation menée par les paysans, entre autres… », lit-on.