Ils étaient 312 jeunes engagés sous le drapeau pour soutenir la Police nationale. Ce mardi, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a officialisé la fin de contrat de la première cohorte des Policiers Adjoints Volontaires (PAV) de la 7e génération. Devant les députés ce lundi, le Premier ministre, Ousmane Sonko a tenu à lever toute équivoque. Rejetant l’hypothèse d’une purge politique, il a précisé que ces mesures relèvent de la hiérarchie policière elle-même.
« La décision de libérer ces policiers a été prise par la hiérarchie policière elle-même », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « C’est la hiérarchie policière qui a fait la proposition de radier ces policiers qui ne répondent pas aux exigences de la police. »
Selon lui, certains dysfonctionnements observés trouvent leur origine dans des recrutements opérés sur des bases politiques, au détriment de critères professionnels rigoureux. « Résultat : certains agents manquent cruellement de qualification », a-t-il regretté.
Recrutés en 2021, ces agents avaient pour mission d’appuyer les opérations de maintien de l’ordre sur le terrain. Cette initiative s’inscrivait dans le cadre du décret n°2021-1197 du 20 septembre 2021, fixant les conditions générales d’engagement et de déploiement des PAV pour une durée de quatre ans.
