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Complot de coup d’État en RDC : le ministère américain de la Justice inculpe quatre ressortissants

Complot de coup d’État en RDC : le ministère américain de la Justice inculpe quatre ressortissants

Quatre citoyens américains sont accusés par le ministère américain de la Justice en lien avec une tentative de coup d’État manquée en République démocratique du Congo (RDC) en mai 2024 selon l’AFP.

Trois des accusés, Marcel Malanga, 22 ans, Tyler Thompson, 22 ans, et Benjamin Zalman-Polun, 37 ans, avaient initialement été condamnés à mort en RDC pour leur rôle dans cette tentative. Leur peine avait été commuée en prison à vie par le président congolais Félix Tshisekedi, et le département d’État américain avait annoncé leur transfert vers les États-Unis mardi.

Selon l’acte d’accusation, ces trois hommes sont désormais poursuivis aux États-Unis pour complot en vue de faire exploser des installations gouvernementales et de tuer ou d’enlever des personnes à l’étranger, parmi d’autres charges. Ils doivent comparaître devant un tribunal de New York et encourent une peine de prison à vie.

Un quatrième Américain, Joseph Peter Moesser, 67 ans, décrit comme un expert en explosifs, fait face aux mêmes accusations et doit comparaître jeudi devant un tribunal de Salt Lake City, dans l’Utah.

Le ministère de la Justice affirme que les quatre hommes ont conspiré pour « illégalement mener un coup d’État » en RDC le 19 mai 2024. Ils sont accusés d’avoir cherché à « fournir un soutien matériel et des ressources (…) à l’armée rebelle qui avait été formée pour renverser le gouvernement de RDC ». Le ministère a précisé que les conspirateurs auraient prévu de transporter des États-Unis vers la RDC « des armes, des explosifs et des ressources, pour mener à bien le coup d’État armé ».

Pour rappel, une trentaine d’hommes armés avaient mené une attaque nocturne contre la résidence du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, le 19 mai 2024. Les assaillants avaient ensuite brièvement occupé le Palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président Tshisekedi, se filmant en train de déclarer la fin du régime. À l’issue d’un procès en septembre devant un tribunal militaire congolais, 37 personnes avaient été condamnées à mort, parmi lesquelles figuraient également un Belge, un Britannique et un Canadien, tous trois ayant acquis la nationalité congolaise.


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