Face aux tensions constantes sur les loyers – considérés par le gouvernement comme « le principal poste de dépenses des ménages dans plusieurs agglomérations du pays » –, une analyse approfondie des facteurs aggravants s’impose.
Outre un réexamen des mécanismes de régulation, la réflexion devra porter sur :
– La disponibilité de données fiables sur l’offre et la demande de logements ;
– Des instruments alternatifs pour inciter les propriétaires à fixer des loyers conformes à la méthodologie de la surface corrigée ;
– Les facteurs structurels, tels que les « manquements en matière d’urbanisation, l’absence de pôles urbains équilibrés et les retards dans les programmes de logements sociaux ».
Sur cette base, Ousmane Sonko a demandé au ministre chargé du Commerce, en collaboration avec le secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, le ministre des Finances et le Secrétariat général du gouvernement, de :
1. Évaluer en profondeur la situation ;
2. Proposer, avant fin juin 2025, des mesures réalistes et efficaces pour réviser la réglementation, via une concertation incluant toutes les parties prenantes.