Dans une décision inédite, le président américain Donald Trump s’apprête à signer un décret établissant officiellement l’anglais comme langue officielle des États-Unis. Cette mesure, dont l’objectif affiché est de « promouvoir l’unité » du pays, marque un tournant historique dans la politique linguistique fédérale.
Jusqu’à présent, les États-Unis ne reconnaissaient aucune langue officielle au niveau fédéral, bien que l’anglais soit de facto la langue prédominante dans l’administration, l’éducation et les affaires. Selon un responsable de la Maison Blanche, « il était plus que temps que l’anglais soit reconnu comme la langue officielle des États-Unis ».
Ce décret devrait susciter des réactions contrastées. Si certains y verront une mesure symbolique renforçant l’identité nationale, d’autres pourraient dénoncer un coup porté à la diversité linguistique, notamment aux communautés hispanophones et francophones du pays.
Reste à voir comment cette décision sera appliquée dans les différents États et quelles seront ses implications pour les institutions et les populations concernées.