S’exprimant sur cet enjeu majeur pour la transparence et la bonne gouvernance locale, le chef du département de la prévention de l’OFNAC, François D. Ndiaye a salué doublement cette initiative du fait de la continuité des actions de l’OFNAC.
De son point de vue, cet atelier portant sur le foncier fait l’objet d’une étude commanditée par l’OFNAC. Dès lors, le but est d’intégrer cette étude dans des modules de formation au profit des élus locaux. Seulement, il apparaît dans cette étude énormément de vulnérabilité, en particulier celle de la corruption détectée. Pour mener à bien ce travail, il reviendra à l’OFNAC d’améliorer le travail dans le secteur et de proposer de nouvelles recommandations qui seront mises en œuvre dans le cadre de la formation.
De l’avis du directeur général du centre national de la fonction publique locale et de la formation, Alioune Kébé, il s’agira dans un premier temps pour les parties prenantes de suivre une présentation de l’OFNAC sur la corruption de manière générale, particulièrement sur le foncier et l’impact de corruption sur les collectivités locales et les agents. En tant que structure administrative, leur rôle est d’une part de lutter contre cette corruption active ou passive en passant par deux volets : la gestion des statuts des carrières et le volet de la formation des élus afin de minorer ces risques de corruption et de les bannir impérativement dans le cadre de la vision 2050. Pour ce faire, le CNFPLF propose des formations en présentiel ou à distance au niveau des collectivité afin d’impliquer les élus locaux. Une tournée nationale est prévue auprès de ces collectivités afin de sensibiliser et d’échanger sur les travaux sortis de ce diagnostic et de proposer des modules de formation.
Le suivi et l’évaluation se fera impérativement par leur service de formation, la GIZ et l’OFNAC partenaire privilégié du CNFPLF…