Le député Guy Marius Sagna a adressé plusieurs questions écrites au gouvernement, interpellant les autorités sur des sujets sensibles tels que les financements de l’ambassade du Canada au Sénégal en faveur des dynamiques LGBT
Guy Marius Sagna interpelle le gouvernement sur les financements LGBT canadiens, la gestion du King Fahd Palace et les volontaires du service civique
Le député Guy Marius Sagna a adressé trois questions écrites au gouvernement sénégalais, portant sur des sujets sensibles et d’actualité : les financements LGBT de l’ambassade du Canada au Sénégal, la gestion opaque de l’hôtel King Fahd Palace et la situation précaire des volontaires du service civique national.
Dans sa première question, Guy Marius Sagna interpelle le gouvernement sur le rôle du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) dans le financement des dynamiques LGBT au Sénégal. Il rappelle que parmi les priorités de ce fonds figure « la gouvernance inclusive, y compris la diversité et 2ELGBTQI+, la démocratie, les droits de la personne et l’État de droit ». Le député estime que ce type de financement constitue une ingérence et un non-respect des valeurs sénégalaises.
Selon lui, « le Canada doit respecter la conception sénégalaise de la diversité qui refuse l’impérialisme culturel tendant à nous imposer ou à nous inoculer notamment par des financements les valeurs LGBT ». Il exhorte ainsi le gouvernement à prendre des mesures pour rappeler à l’ordre l’ambassade du Canada afin qu’elle cesse son « prosélytisme LGBT ».
Faisant écho aux propos du Premier ministre Ousmane Sonko sur les influences extérieures, Guy Marius Sagna soutient que « les velléités extérieures de nous imposer l’importation de modes de vie et de pensée contraires à nos valeurs risquent de constituer un nouveau casus belli ».
Les Volontaires du service civique
Le député a également interpellé le Premier ministre sur la situation des jeunes volontaires du service civique national, qui seraient confrontés à de nombreux mois d’arriérés de salaire. Il cherche à clarifier le nombre exact de volontaires concernés et les raisons de ces retards.
« Certains parlent de huit mois d’arriérés de salaire, les uns parlent de neuf mois quand d’autres évoquent dix mois », souligne-t-il, insistant sur l’urgence de régler cette situation, d’autant plus que ces volontaires sont contraints par contrat de ne pas exercer une autre activité rémunérée.
Guy Marius Sagna interroge aussi le Premier ministre sur l’avenir de ces jeunes après l’expiration de leurs contrats en avril 2025. Il exprime son espoir que le rattachement de la direction du service civique à la Primature s’inscrive dans une vision plus large pour la jeunesse sénégalaise.
