– « Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour publier ces rapports ? »
– « Qu’en est-il des comptes des exercices précédents, pourtant certifiés par la même cour ? »
Pour étayer ses doutes, il soulève un point crucial : « Pourquoi le principe de la contradiction n’est-il pas respecté ? »
Dans la foulée, il exprime son désarroi en ces termes : « Nous déplorons cette situation qui tend à jeter le discrédit sur d’honnêtes gens. » Cette inquiétude l’amène à poser une autre question : « Quel est le rôle du Directeur de la programmation budgétaire, actuel Ministre du budget, dans tout cela ? »
Il rappelle également avec insistance :
– « Pourquoi les rapports des années précédentes ne sont-ils plus disponibles sur le site de la cour des comptes ? »
– « Pourquoi le rapport n’est-il pas signé pour l’authentifier ? »
Dans cette optique, il s’interroge : « Qu’arrive-t-il à Sunu Gaal ? Le projet révolutionnaire, salvateur, libérateur et créateur d’un “paradis” terrestre au pays de la Téranga, tant chanté par nos gouvernants actuels et soutenu par 54 % de nos compatriotes, a-t-il été emporté par les inondations de l’hivernage passé ? Ou s’est-il heurté à la réalité du pouvoir ? »
Poursuivant son interrogation, il déclare avec stupéfaction : « Ces questions traduisent le désespoir et la désolation qui habitent nos compatriotes au point de hanter leur sommeil. D’ailleurs, le Sénégal n’est plus ce pays envié et enviable, vitrine de la démocratie et de l’État de droit en Afrique. »