« Nous avons à cœur, avec les autorités, en l’occurrence le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de mettre en œuvre le référentiel 2050, qui définit deux axes essentiels pour le secteur pharmaceutique : d’une part, la souveraineté pharmaceutique sur l’ensemble du territoire national, et d’autre part, la relance industrielle de la production de médicaments au Sénégal », a déclaré le Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf, Directeur général de l’ASRP.
L’objectif de cet atelier était de vulgariser les notions et concepts clés, notamment « l’inspection pharmaceutique, qui consiste à vérifier les infractions aux règlements et à déterminer comment les prévenir ou les sanctionner ». Il a également souligné l’importance du « volet inspectorat, qui permet à nos inspecteurs assermentés de l’ASRP d’intervenir sur tout le territoire national pour réprimer les trafics et les activités illicites dans le domaine pharmaceutique, en collaboration avec les forces de police, le haut commandement de la gendarmerie, ainsi que la justice sénégalaise, qui commence à s’approprier nos lois et sait comment rendre la justice ».
Dans ce contexte, le Dr Diouf a évoqué le cas des boulettes, qui a abouti à une condamnation ferme. « Nous nous en réjouissons vivement. Cette décision pourrait dissuader d’autres personnes de se lancer dans des activités illicites ou dangereuses. Ici à Thiès, nous avons des dossiers en cours que nous sommes en train de régulariser », a-t-il rappelé.