Donald Trump n’a pas tardé à entrer en action. Dès son arrivée à la Maison Blanche, il a initié un virage radical dans la politique économique des États-Unis.
Il menace d’imposer des droits de douane de 25 % sur les produits en provenance du Mexique et du Canada à partir du 1er février. La Chine et l’Union européenne, elles aussi, doivent s’attendre à des secousses économiques majeures.
En effet, le président américain prévoit d’instaurer des taxes très élevées sur les importations chinoises. Sa politique « America First » s’attaque également aux relations commerciales avec l’Union européenne.
Donald Trump, dont les grands-parents paternels étaient allemands et dont l’épouse est d’origine slovène, ne cache pas ses intentions envers l’Europe. « La Chine profite de nous, mais l’Union européenne est aussi très, très injuste », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.
« Ils ne veulent pas de nos voitures et refusent nos produits agricoles. Ils n’achètent presque rien. » Le président a souligné un déficit commercial de 350 millions de dollars avec l’UE. « Nous allons imposer des droits de douane. C’est le seul moyen de récupérer cet argent et d’obtenir l’égalité. Sans ces mesures, il est impossible d’y parvenir. »
Face à cette offensive américaine, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont réaffirmé, ce mercredi 22 janvier, leur volonté de défendre une Europe « unie et forte ». Le chancelier allemand, en visite à Paris, a qualifié la politique de Donald Trump de « défi » à relever. Le président français a, quant à lui, exhorté les 27 États membres, et en particulier le couple franco-allemand, à jouer un rôle clé pour bâtir une Europe « unie, forte et souveraine », capable de défendre ses « intérêts » face aux nouvelles orientations de l’Amérique.