À Thiès, une affaire bouleversante de violence familiale a secoué la communauté. Selon L’Observateur, un vigile de 30 ans, B. Ndiaye, a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir violenté sa mère âgée de 70 ans. Cette histoire poignante, teintée de colère et de tristesse, met en lumière les fractures profondes d’une relation mère-fils brisée.
Une dispute sur fond d’argent
Tout a commencé avec une question d’argent. Le jour des faits, B. Ndiaye venait de recevoir son salaire. Au lieu de partager cet argent avec sa mère, B. Diop, comme elle s’y attendait, il a préféré le distribuer à ses tantes. Une décision qui a mis le feu aux poudres. Mécontente, la mère a interdit à son fils d’accéder à sa chambre, déclenchant une dispute violente.
Les propos aigres-doux ont vite dégénéré. Noir de colère, B. Ndiaye aurait tenté de lever la main sur sa mère. Heureusement, l’intervention rapide de son oncle a permis d’éviter le pire. Blessée émotionnellement et déterminée à faire entendre sa voix, B. Diop a porté plainte contre son unique fils.
Une récidive douloureuse
Ce n’était pas la première fois que B. Ndiaye faisait face à la justice pour des violences envers sa mère. À la barre, la septuagénaire a raconté, avec une voix brisée, une histoire marquée par la douleur et la déception :
« Dans le passé, je l’avais déjà traduit en justice. Il m’avait jeté une brique qui m’avait blessée. Six mois après, il a recommencé. Cette fois, il est venu dans ma chambre, et quand je lui ai demandé de sortir, il a tenté de me battre. Heureusement, son oncle nous a séparés. »
 
   
  